Mobilisation à l’appel de la déroute des routes, samedi 22 juin

Même si nous ne sommes pas co-signataires de cet appel, nous soutenons l’appel suivant de la déroute des routes. Convergeons!

Rassemblons nos luttes contre ces projets écologiquement et socialement destructeurs, et contre le déni de démocratie !

Les Lichens, Alternatiba, XR, Les Soulèvements de la Terre, No-JO, Les Naturalistes des Terres, Alternatives A480

donnent RDV Samedi 22 juin à 12h, au col de La Croix-Haute (Trièves)
pique-nique, jeux nolympiques, et rassemblement déterminé !

Ensemble, nous nous opposons : 

Aux travaux ubuesques sur la RD1075 !

Aux JO alpins en 2030 !

Au spectre de l’A51 ressorti des tiroirs !

La montagne n’est pas une marchandise, pas un terrain de jeu politique, c’est un organe vital pour le maintien de la vie terrestre.  Il faut en finir avec les chantiers ruineux et irresponsables, 

imposés sans discussion, qui servent le capitalisme mais massacrent les paysages, les ressources et les habitant·es.

+ infos : lichens.trieves.cloud / laderoutedesroutes.com »

L’APPEL :

RD1075, A51, JO alpins 2030…

Contre les projets en montagne, écologiquement et socialement destructeurs,

et contre le déni de démocratie,

rassemblons nos luttes au col de La Croix-Haute

samedi 22 juin à partir de 12h !

En réponse à l’Appel national de la Déroute des routes, et conjointement aux actions No-JO à l’occasion du passage de la flamme olympique dans les Alpes, Nous, les Lichens, Alternatiba, XR, Les Soulèvements de la Terre, les Naturalistes des Terres, Alternatives A480, No-JO appelons à un rassemblement pour affirmer notre refus de projets menant aux désastres écologiques et sociaux.

NOUS NE VOULONS PAS DES TRAVAUX SUR LA RD1075 !

En matière de mobilités, les départements de l’Isère et des Hautes-Alpes restent braqués sur le tout routier, en dépit de l’urgence à décarboner les activités humaines en développant les déplacements à vélo et les transports en commun.

Non, les travaux sur la RD1075 ne répondent pas à un enjeu de sécurité. Ils consistent uniquement à augmenter la vitesse et le trafic pour doubler la vallée du Rhône dans le cadre des grands axes qui traversent l’Europe. Sur notre axe, les verrous sautent un à un : élargissement de l’A480, « surbaissement » de la route sous les ponts du Buëch. Ces travaux visent à permettre le passage des 44 tonnes (bientôt 60 !) et à ne surtout pas freiner le flux de véhicules traversant le Trièves.

La route est longue, 10 ans de travaux prévus, il est encore temps de réagir.

NOUS NE VOULONS PAS DES JO 2030 DANS LES ALPES !

Contrairement à la Suisse ou la Suède, la France ne pratique pas les référendums locaux. Voilà pourquoi le CIO n’a retenu que sa candidature. Il sait que le peuple, quand on l’interroge, refuse cette gabegie d’argent, d’eau pour produire de la neige artificielle, de mesures anti-sociales et liberticides, d’infrastructures à obsolescence rapide. Gabegies qui massacrent les territoires et les rendent inaccessibles financièrement pour leurs habitant·es.

NOUS NE VOULONS (TOUJOURS) PAS DE l’A51 !

Nous refusons que ce dossier ressorte des tiroirs et profite des lois d’exception des JO : procédures accélérées et allégées pour empêcher les recours. Nous refusons tout autant de transformer la RD1075 en ersatz d’autoroute pour relier les sites des JO pendant 15 jours.

Les aménagements de la RD1075, comme les JO d’hiver, nous précipitent dans le mur.

Le pays accueillant des JO devant « organiser les flux », tout est en place pour un carnage méthodique. Le rêve des capitalistes et de leurs alliés politiques fait fondre les glaciers, assèche les cours d’eau, pollue les sols et détruit les écosystèmes fragiles, expulse les habitant·es ou les aliène au développement touristique. Sécheresses et tempêtes se déchaînent, les maladies respiratoires tuent 10 fois plus que les accidents de la route, les classes populaires tirent la langue… Mais pour la route et les JO, l’argent continue de couler à flot ; jamais pour le train, où il faut des années de lutte pour obtenir chaque millier d’euros.

La montagne n’est pas une marchandise,

pas un terrain de jeu politique,

c’est un organe vital pour le maintien de la vie terrestre.

Devant ces menaces écologiques, politiques, économiques, nos luttes convergent.

Rendez-vous au col de La-Croix-Haute, le samedi 22 juin à 12h pour un pique-nique

et un rassemblement déterminé